Service miltaire en AFN....para...."3 " eme...suite
les journées s'écoulaient. sans plus qu'une sorte de routine.réveil à l'aube pour éviter la grosse chaleur de de 10 h à 17 h....corvées d'occupation pour éviter l'ennui et l'inaction..ce qui est mauvais pour le moral ds troupes... notre réfrigérateur..dont l'énergie lui était fournie par un groupe électrogène..n'en pouvait plus ..tant il faisait chaud le jour...alors dans son intérrieur il indiquait "plus 20°..donc sans commentaires pour la viande et le reste!!!!!!
Nous étions 60 en ce campement...il fallait vider les ordures à deux kms de camp.. sur un monstrueux tas..dont les odeurs..se passaient de commentaire...atroce...grand bonheur que le vent n'allait jamais en direction du chez-nous...
Notre cuistot.se débrouillait fort bien....et la bière-canette hélas un peu tiède..;alors pour la rafraichir il fallait entourer les bouteilles avec une serviette bien mouillée..puis laisser le tout au soleil pour l'évaporation...ainsi nos bières étaient fraiches...
Nous allions en patrouille de temps à autre vers la frontière Tunisienne...pour la surveillance ..afin de voir si des membres du FLN ne la franchissaient pas .
Notre capitaine , qui avait une tente à deux places...nous demandait de bien surveiller...d'éventuelles passages ..ce à la jumelle... Puis une fois il y eu un passage d'au moins 150 à 200 cents combattants..FLN... signalés au capitaine...ce dernier ordonna d'ignorer cet évènement.... car les risques étaient trop grand pour notre modeste compagnie....... ainsi ces combattants s'évanouirent dans la nature....
Bien souvent il recevait des méssages radios,en provenance de Tunisie.juste de l'autre coté de la frontière ,d'un de ses anciens compagnons de St Cyr....qui lui disait : Mon capitaine ,la nuit on va venir te couper les couilles...on sait où tu dors....ce brave homme en avait une terrible frousse..alors la nuit quatre soldats le gardaient...au mème tître que les rondes de garde autour du camp.... Mais il y avait des postes fixes..situés au quatre coins du camp à environ deux cent metres...la nuit c'était une véritable calamité que d'y monter la garde.. la peur du moindre bruit..car il y avait beaucoup de rochers et les toilettes se trouvaient hors de cette limite..ainsi la nuit des soldats y allaient..car beaucoup avaient la colique.. ces mondres bruits augmentaient l'angoisse...malgré le mot de passe et la vue d'une lampe..il y a eu des incidents...perdant le sang froid..du à la peur, des gardes avaient tiré en direction des jeunes allant au wc la nuit....Moi pour ma part ,étant bien copain avec le cuistot qui avait un berger allemand (trouvé/adopté) il me le prêtait pour mes gardes de nuit.... malgré celà j'était bien loin d'etre rassuré... quatre heures sous l'angoisse....non merci...